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Arles mercredi 22 mars 2023
Nouvelle lune (0 jour) Lever à 7h14 et coucher à 20h02 |
Soleil : Lever à 06h40 et coucher à 18h55 Jour : Aube à 06h11 et crépuscule à 19h24 |
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Busard des roseaux
Description de l’espèce
Ce rapace diurne présente un fort dimorphisme sexuel, des formes élancées avec de longues ailes étroites et une queue et des tarses dénudés, également longs. La tête, petite, montre un masque facial rappelant celui des rapaces nocturnes. Le plumage « définitif » est acquis au bout de plusieurs années (trois au minimum) mais certains oiseaux ne l’acquerront jamais. Tous les individus volants ont les rémiges noires, les tarses, les doigts et la cire du bec jaune d’or, ainsi que le bec et les ongles noirs. L’iris des juvéniles est brun foncé et tend à s’éclaircir avec l’âge. Il dépasse exceptionnellement le jaune-brun chez les femelles tandis que celui des mâles atteint rapidement le jaune d’or [5].
Les jeunes oiseaux sont de couleur générale brun-noir. Des taches orangées plus ou moins étendues occupent le vertex, le menton, la poitrine et les couvertures alaires. Une large bande brun-noir barre horizontalement la tête, des lores à la nuque. L’aspect des femelles adultes est identique à celui des juvéniles en plumage usé, soit avec une teinte générale brune et des plages d’aspect blanchâtre après les mues. Le mâle adulte « typique » présente un plumage en mosaïque très contrasté. Agé de deux à trois ans au moins, il montre en vue dorsale, un patron d’ailes tricolore avec des extrémités noires, de larges zones médianes à pointes sombres, gris-lavande, des attaches brun-rouge vif moucheté de brun très sombre. Le dessous des ailes apparaît gris très clair presque blanc. La tête et la poitrine sont de couleur beige intensément striées de brun foncé. Enfin le reste du corps et les « culottes » se présentent brun rouge uniforme. La queue est grise parfois barrée de noir plus ou moins apparent. En fait, en Charente-Maritime, il a été montré qu’aucun mâle n’était en tous points semblable à un autre, même d’âge identique, et que pour quelques-uns d’entre eux, la confusion avec une femelle était tout à fait possible. Le leucisme partiel et le mélanisme partiel ou total ne sont pas rares [2].
La mue postnuptiale complète des adultes a lieu d’avril-mai à octobre et parfois plus tard. La mue post-juvénile qui débute au cours du 1er hiver, implique quelques plumes de contour et parfois quelques rectrices. Le cycle de mue se calque ensuite sur celui des adultes.
En vol, souvent à très basse altitude, l’aspect est plus massif que celui des autres espèces de busards indigènes, alternant comme eux, vol battu et longs glissés planés, les ailes nettement relevées en V au dessus du corps et de la queue maintenus horizontaux. Le vol de parade du mâle s’effectue à haute altitude, suivi de piqués et «vrilles» spectaculaires. Le cérémonial du passage de proies du mâle à la femelle, typique des busards, est souvent pratiqué.
Le mâle se manifeste surtout lors de ses vols acrobatiques par des cris plaintifs que l’on pourrait comparer à ceux du Vanneau huppé Vanellus vanellus. Les femelles au nid signalent l’arrivée des mâles par de longs sifflements doux. Les deux sexes font entendre à l’occasion des strophes brèves de sons graves suivis rapidement d’alarmes (JCR, CD1/pl.84).
Longueur totale du corps : 490 à 560 cm. Poids : Mâles : 530-730 g (minimum 405 g). Femelles : 720-960 g (extrêmes 620-1250 g) [4].
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